Parmi les éducatrices qui officiaient dans l’internat où se sont déroulées les dernières années de ma scolarité, il s’en trouvait une qui, parce qu’elle était plus âgée que les autres, m’a toujours donné l’impression que nous aurions pu être ses enfants. Andrée, du reste, avait elle-même de grands enfants et je trouvais dans son attitude un caractère maternel qui faisait qu’intuitivement, je savais que je pourrais si je le voulais, obtenir d’elle un câlin. Je me souviens particulièrement de ce jour où, alors que j’étais en classe de terminale, j’étais soudain descendue de ma chambre, prise par une envie subite de câlin, une de ces envies comparables à celle, plus prosaïque il est vrai, d’un bonbon ou d’un gâteau. Je savais que dans ce moment où le besoin de tendresse se faisait impérieux chez moi, je pouvais compter sur Andrée pour le combler. Et voici qu’à brûle-pourpoint, je lui avais déclaré: « Andrée, j’ai envie que tu me fasses un câlin. » Attendrie, elle n’avait pas hésité à me prodiguer ce câlin dont j’avais non seulement une telle envie, mais un véritable besoin vital. Dès lors, a germé en moi la question de savoir comment il peut se faire que le besoin d’un câlin, bien plus qu’une lubie ou un caprice, correspond, au-delà de sa part de soudaineté et de spontanéité, à une nécessité aussi puissante que celle de nourriture ou de sommeil. Les extraits d’articles qui suivent sont venus à moi comme exprès pour illustrer cette constatation que j’avais faite en observant l’élan de tendresse qui m’avait poussée à solliciter d’Andrée ce geste et ce pur moment d’intimité qui, ce jour-là, m’avait fait un bien inexprimable.
Le câlin, en effet, est sans conteste la façon la plus naturelle par laquelle nous manifestons et exprimons notre tendresse. Mais naturel ne signifie pas nécessairement facile ou sans conséquences réelles sur notre état d’être, tant au physique qu’au moral. Voici une liste non exhaustive des multiples bienfaits d’un câlin.
Pourquoi avons-nous besoin d’un câlin ?
J’ai besoin d’un câlin, j’ai besoin qu’on me prenne dans les bras et qu’il n’y ait plus aucun espace pour la peur ou le froid de l’hiver.
J’ai besoin de ressentir de la protection face à ce qui me fait du mal, ou à ce qui me rend triste. Je veux un câlin très intense, dans lequel les mots ne sont pas nécessaires car les deux corps transmettent seuls de l’énergie et de l’amour.
Fais-moi oublier ce qui me fait du mal et rappelle-moi que la vie, c’est de la chaleur, de la stabilité, de l’amitié et de l’amour.
Nul besoin de prononcer un seul mot, car tes mains sur mon dos et ta tête contre mon épaule me parlent de ton estime et de ta tendresse pour moi.
J’embrasse, délice pur, ton visage inconnu, identique à mon âme
(Marguerite Yourcenar)
Il est évident que les enfants ont besoin de câlins car les démonstrations d’affection, les baisers, et les caresses favorisent leur croissance et augmentent leurs niveaux d’ocytocine.
Quand nous grandissons et que nous devenons adultes, nous recevons très peu de câlins, et nous consacrons très peu de temps au contact physique avec les autres personnes.
Nous avons souvent peur de montrer ce que nous ressentons, de montrer de la tendresse et de l’affection, de nous toucher et de ressentir notre peau au
contact de celle des autres.
Nous avons pourtant besoin de câlins pour nous sentir protégé, pour que l’on nous transmette de l’énergie, pour nous souvenir que nous sommes vraiment important pour quelqu’un, et pour nous sentir réconforté.
Si vous avez besoin d’un câlin, dites-le à qui vous aimez ou prenez-le dans vos bras spontanément.
S’il avait su que c’était la dernière fois qu’il vous voyait sortir par la porte, il vous aurait fait un câlin, un baiser et vous aurait appelé à nouveau pour vous donner encore plus.
(Gabriel García Márquez)
Quels sont les bienfaits du câlin ?
À l’ère de l’ultra-communication, le câlin a une saveur particulière. Spontané, il est l’élan qui nous jette dans les bras de l’être aimé. Mutuel, on le reçoit autant qu’on le donne. De quoi aiguiser la curiosité de nombreux scientifiques, de l’anthropologie aux neurosciences.
Un élan vers l’autre
Notre besoin de toucher et de prendre dans ses bras s’inscrit au plus profond de l’histoire de notre espèce.
(…)
Au commencement, il y a le toucher. Ce formidable moyen d’établir un contact avec le monde extérieur et avec l’autre. Puis, il y a la caresse et le câlin, qui s’accompagnent d’une douce sensation de bien-être et de relaxation.
En moyenne, un câlin entre deux personnes dure 3 secondes. Mais les chercheurs ont fait une découverte très intéressante. Désormais, de nombreuses preuves scientifiques relatives à l’importance des câlins et du contact physique existent. Quand ils durent 20 secondes, cela a un effet thérapeutique sur le corps et sur l’esprit.
D’où viennent ces sensations ? En particulier de la libération d’une hormone dans le sang : l’ocytocine. L’ocytocine est avant tout associée à la maternité. Sans elle, pas d’accouchement ni d’allaitement possible.
Mais l’hormone s’immisce à toutes les étapes de notre vie sociale. Dans nos relations amicales comme dans nos relations amoureuses. Par exemple au cours d’un jeu, recevoir intentionnellement une somme d’argent de la part d’un autre joueur augmente le taux d’ocytocine, ce qui renforce la coopération et la confiance. Une autre étude a montré que chez certains rongeurs, une élévation du taux de l’hormone les poussait à choisir un seul partenaire et à se blottir contre lui. Bien que polygames, ils reproduisaient un comportement de couple sous l’effet de l’hormone.
L’ocytocine injecte donc une dose d’attachement dans nos câlins. S’il fallait une dernière donnée pour se convaincre de ses bénéfices, la psychologue Karen
Grewen avance que les personnes heureuses en couple ont un taux d’ocytocine dans le sang significativement plus élevé que celles qui subissent leur union.
Nous recevons une dose de ce tranquillisant dès que l’on prend quelqu’un dans nos bras, qu’on berce un enfant, qu’on caresse un chien ou un chat, qu’on
danse avec notre conjoint, qu’on se colle près de quelqu’un…
Les vertus thérapeutiques de la tendresse
Le câlin n’a pas que des effets sur nos comportements. Celui qui en abuse serait même moins sujet aux gros rhumes et à l’hypertension.
« Un câlin par jour pour passer l’hiver », c’est ce que prescrit en substance le psychologue américain Sheldon Cohen, de l’Université de Carnegie-Mellon de Pittsburg (Pennsylvanie)5. Avec son équipe, il a voulu déterminer si les câlins et le soutien de l’entourage permettaient de mieux faire face aux virus de l’hiver. Pendant deux semaines, il a contacté tous les soirs les 406 participants de l’étude pour recenser le nombre de câlins et de conflits de la journée et recueillir leurs sentiments sur leur situation sociale. Puis, le scientifique a isolé les volontaires, les a sciemment exposés à un des virus du rhume et a observé l’évolution de la maladie. Résultat : plus il était soumis aux conflits, plus le sujet était vulnérable à l’infection. A contrario, un soutien et un nombre de gestes tendres élevés réduisaient la gravité des symptômes !
Et sur l’organe des émotions par excellence, le cœur, quel effet a le « hug » ? Deux chercheuses en psychologie de l’Université de Caroline du Nord, Karen Grewen and Karen Light, ont consacré plusieurs années d’étude à ce sujet. Chez les couples, elles ont prouvé que l’étreinte et la présence de l’autre réduisait de moitié l’augmentation des battements du cœur dans une situation stressante6. Chez les femmes ménopausées, les câlins réguliers augmentaient le taux d’ocytocine, tout en abaissant la tension artérielle.
En plus de libérer de l’ocytocine, les câlins ont d’autres bienfaits:
- Ils cultivent la patience ;
- Ils préviennent les maladies ;
- Ils stimulent le thymus ;
- Ils permettent de communiquer sans parler ;
- Ils stimulent la dopamine ;
- Ils stimulent la sérotonine ;
- Ils permettent un équilibre parasympathique.
En résumé
Prendre l’autre dans ses bras apporte donc de nombreux bienfaits et plusieurs études scientifiques ont démontré que le contact physique nous fait du bien.
Nous nous sentons mieux avec nous-même, cela a un effet positif sur le développement de l’intelligence et peut produire des changements physiologiques.
Prendre quelqu’un dans ses bras est un contact physique, mais d’une grande singularité.
Ils augmentent les niveaux d’ocytocine
Un câlin augmente les niveaux d’ocytocine, l’hormone qui produit du bien-être, et réduit les niveaux de stress, tout en diminuant alors la pression artérielle et le rythme cardiaque.
Quand nous prenons dans nos bras, les récepteurs de notre peau se réveillent et envoient des signaux au nerf vague du cerveau, qui est responsable de réduire la pression sanguine.
Une étude élaborée en 2010 à l’Université de Miami (Floride) conclut que plus on reçoit des câlins, plus la pression sanguine diminue.
Ils aident à la communication
Quand nous faisons des câlins, nous générons de la confiance, de la tendresse, de l’amour, et la communication avec l’autre est donc meilleure.
Les mots ne sont pas nécessaires car la pression douce d’un corps et des bras autour de nous font que la confiance surgit naturellement.
Ils augmentent l’estime de soi
Quand quelqu’un vous prend dans ses bras, l’auto-estime augmente car nous sentons ce que l’autre personne apprécie et nous transmet avec son câlin.
En 2012, il a été publié dans le Journal of Science Psychology, une étude qui a révélé que les câlins réduisaient en grande mesure la peur de mourir et amélioraient l’attitude face aux peurs en général.
Restez avec un amour qui vous donne des réponses et non des problèmes, de la sécurité et non de la peur, de la confiance et non des doutes.
(Paulo Coelho)
Ils structurent l’empathie et la compréhension
Avec un câlin, nous pouvons nous mettre à la place de la personne que nous prenons dans nos bras et faire que cette personne ressente la même chose. Nous pouvons faire qu’un inconnu, un ami, ou notre conjoint nous comprenne et nous soutienne.
Le besoin d’être compris est très humain et parfois, avec un simple câlin, nous pouvons ressentir le soutien dont nous avons besoin.
Nous devons essayer de retrouver de la proximité avec les gens, car à cause de la prolifération des réseaux sociaux et des téléphones portables, les relations sont de plus en plus froides et il n’y a plus d’espace pour écouter l’autre, pour se regarder les yeux dans les yeux, pour caresser, embrasser ou prendre dans ses bras.
Pour notre bien-être, il est essentiel de retrouver le contact physique avec les autres personnes, et d’inciter aux câlins.
Le câlin : ce besoin vital
Chaque étreinte laisse en nous une émotion, un souvenir particulier. Un câlin n’est jamais anodin, surtout dans les premières années de la vie. Le psychiatre et psychanalyse John Bowlby l’a expliqué mieux que quiconque. On lui doit la théorie de l’attachement, une référence pour comprendre la psychologie de l’enfant.
Le Dr Bowlby a une trentaine d’années pendant la seconde guerre mondiale. A cette période en Europe, les orphelins se multiplient chaque jour. Un des collègues de Bowlby, le Dr Spitz, observe que les nourrissons séparés de leur mère et qui ne reçoivent pas d’affection d’une tierce personne sont atteints de troubles graves. Au début, le bébé abandonné hurle et se débat pour manifester son besoin d’attention. Sans réponse de son entourage, il devient progressivement indifférent aux sollicitations. Puis, il arrête de s’alimenter, ne dort plus et régresse sur le plan moteur et psychique. Enfin, il atteint un état grave de dénutrition qui peut conduire à la mort.
En parallèle des constatations cliniques de Spitz, une série d’expériences va fortement influencer Bowlby. Leur objectif ? Observer l’impact de la relation
mère-petit et des contacts sociaux sur le développement de singes… en les privant dès leur naissance de tout contact. Au bout de quelques mois d’isolation, les jeunes singes étaient réintroduits dans le groupe. Loin de se mêler à ses congénères, l’animal restait prostré dans un coin de la cage en se balançant d’avant en arrière (un comportement que peuvent avoir les enfants autistes). Il ne montrait pas plus d’intérêt pour le jeu ou les rapports sexuels.
John Bowlby en est désormais persuadé : l’attachement est un besoin humain inné. La psychologue Violaine Pillet explique : “l’enfant humain vient au monde avec une prédisposition à participer aux interactions sociales. Le bébé a besoin d’un lien d’attachement précoce et continu car il naît immature et dépendant, et la recherche de proximité maternelle est un besoin primaire. L’amour ne renforce pas la dépendance, il donne de l’assurance pour une ouverture au monde extérieur.” Pour Bowlby, l’attachement entre la mère et l’enfant se construit au travers de différentes interactions comme la tétée, le regard, le sourire… ou encore l’étreinte.
Le câlin, essentiel pour tous
C’est parce qu’il est essentiel à notre équilibre que le câlin fait autant parler de lui. On lui dédie même une journée internationale depuis les années 1970, le 21 janvier. La psychologue américaine Virginia Satir affirme que « nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour l’entretien. Et de douze pour évoluer.
(…)
Pour ne plus passer à côté de ces instants rares, la psychologue Céline Rivière, auteur d’un livre sur la câlinothérapie, conseille : « ne cherchez pas l’amour pour avoir des câlins, inversez les choses : laissez-vous aller à faire des câlins et à vous faire câliner pour faire tomber les barrières que la peur a érigées. »
Lire aussi l’entretien de l’auteur sur le site de Psychologies Magazine
Et vous, à quand remonte votre dernier câlin ? Aujourd’hui, faites un câlin à quelqu’un pendant 20 secondes, c’est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire à vous-même et aux autres!
Extraits:
– d’un dossier de Passeport Santé: lire l’article source dans son intégralité ici (nouvelle fenêtre)
– D’un billet du blog nospensees.fr (nouvelle fenêtre) consacré à la psychologie et au bien-être
– et d’un article tiré du site Conscience et éveil spirituel (nouvelle fenêtre)
Un jour, quelqu’un vous serrera si fort dans ses bras qu’il vous réparera de l’intérieur, il apaisera tous vos chagrins, vos peines se volatiliseront en
quelques secondes et vous pourrez sourire à nouveau.
Un câlin, c’est une caresse, un poème écrit à même la peau qui nous réconforte et qui renforce nos liens affectifs, en nous permettant ainsi d’éloigner
nos peurs. D’une certaine manière, le fait d’écarter le sentiment de chaos nous emplit de force.
Certains câlins sont si forts que, bien loin de nous rompre, ils nous réparent. En d’autres termes, pour parler d’une façon poétique, ils nous syntonisent
émotionnellement.
Ce n’est pas la seule manière de le faire, et ce n’est pas non plus indispensable, mais faire des câlins nous aide à travailler sur notre empathie, donc
sur notre intelligence émotionnelle.
Il y a des personnes et des PERSONNES (oui, en majuscules)
Les PERSONNES sont celles avec qui on s’entend le mieux, celles qui sont les plus proches de nos émotions, de nos pensées et de nos croyances.
De nombreuses raisons nous mènent à apprécier ces personnes avec qui on partage nos opinions, nos expériences et nos croyances, et cette affinité produit
en nous des sentiments positifs.
Généralement, lorsqu’on apprécie quelqu’un, cette personne nous apprécie aussi (nous ne parlons pas d’attirance sexuelle). Avec elle, on peut être nous-même.
Par conséquent, on sourit davantage, et on fait en sorte que les échanges avec elle soient des plus aimables et des plus agréables.
Avec le temps, ce cycle peut devenir un vice : plus on se sent aimé, plus on veut être aimé. Cette tendresse si spéciale se manifeste par les câlins,
les caresses et les baisers.
Mes PERSONNES sont celles qui m’ont pris dans leurs bras dans les bons et les mauvais moments
Ces personnes spéciales dont nous vous parlons, sont généralement celles qui ont été à nos côtés dans les bons et les mauvais moments.
En effet, dans les pires phases de nos vies et alors que nous étions au plus mal, elles sont restées à nos côtés pour nous prendre dans leurs bras.
Autrement dit, quand on n’a plus d’espoir et que les doutes nous envahissent, les câlins sont d’autant plus importants pour nous, tout comme les manifestations
d’intérêt et de tendresse envers ceux qui nous montrent leur estime et leur inconditionnalité.
On dit que d’une certaine manière, apparaît alors une sorte d’admiration affective qui nous mène à être toujours plus attiré par notre PERSONNE.
Finalement, plus on est brisé, plus on a conscience de notre désir d’être aimé par l’autre, de notre envie qu’il nous réserve une part de lui afin de
nous réparer, et de nous montrer tout l’amour que l’on mérite de recevoir.
Ce qui rend nos roses spéciales, c’est le temps que l’on passe avec elles
«C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante», a écrit Saint-Exupéry dans Le Petit Prince.
Voilà un des piliers les plus importants de nos relations, qui nous montre à quel point ces câlins que nous font nos roses nous réparent de l’intérieur.
Que nos similitudes soient nombreuses ou non, il est vraiment excitant et attrayant de supposer que quelque chose de spécial et d’unique nous unit.
Lorsque l’on pense à chacune de nos PERSONNES, on se dit : «il/elle m’aime pour ce que je suis, pas pour mes opinions ou par intérêt».
Les câlins sont gratifiants, merveilleux et nous réconfortent dans les moments où notre intérieur s’est brisé.
Grâce à eux, on se souvient que même si nos morceaux sont si nombreux qu’on ne pourrait pas tous les compter, aux yeux de ceux qui nous prennent dans leurs bras, nous sommes des personnes entières et irremplaçables.
Alors, prenez dans vos bras et laissez les autres vous prendre dans leurs bras, profitez de la chaleur et de l’intimité créées grâce à un câlin intense
et prolongé !
Le témoignage de Thich Nhat Hanh : Câlin en pleine conscience : l’art de câliner au présent !
Vous souvenez-vous de votre dernier vrai câlin ? Peut-être venait-il de votre maman, d’un ami, de votre conjoint, de votre enfant… Avez-vous vraiment pris le temps de l’apprécier à sa juste valeur ? Le moine bouddhiste Thich Nhat Hanh propose sa façon à lui de profiter pleinement de tout le réconfort que peut offrir une belle et longue accolade.
« En 1966, une amie m’a déposé à l’aéroport d’Atlanta. Au moment de se dire au revoir, elle m’a demandé « Est-ce vraiment correct d’offrir une accolade à un moine bouddhiste? ». Dans mon pays, on n’est pas habitué à exprimer ses sentiments de cette façon, mais j’ai pensé : « Je suis professeur de zen. Ça ne devrait pas me poser de difficulté. ». Alors j’ai dit « Pourquoi pas ? », alors on s’est serrés dans les bras mais je suis resté très raide. Une fois dans l’avion, j’ai décidé que si je voulais continuer à travailler avec des occidentaux, il me faudrait apprendre leur culture. »
« Il faut réellement serrer la personne que l’on tient dans ses bras. Il faut la rendre bien réelle, bien présente, ne pas faire semblant de lui caresser le dos, mais respirer profondément et la serrer avec tout votre corps, votre conscience et votre cœur. Cette forme de méditation est un véritable exercice de pleine conscience. […] Si vous respirez bien à fond, en entourant de vos bras cette personne qui vous est chère, elle recevra l’énergie de votre amour, s’en nourrira et éclora comme une fleur. […]
Avant de serrer la personne dans vos bras, tenez-vous face à elle et revenez au moment présent. Ensuite, ouvrez vos bras et commencez à la câliner. Comptez trois respirations complètes. Pendant la première, prenez conscience de votre corps et de l’énergie qui l’anime. Pendant la deuxième, imprégnez-vous de cette présence et du bonheur qu’elle vous procure. Pendant la troisième, imaginez vos deux corps comme un tout et mesurez toute la gratitude qui vous traverse alors. […]
Prendre le temps de serrer l’autre dans ses bras, c’est un peu comme lui réinsuffler de la vie. Pour ça, pas besoin d’être sur le point de se quitter, vous pouvez la prendre dès maintenant dans vos bras et vous nourrir de la chaleur de sa présence. »
En France, contrairement à d’autres pays, nous n’avons pas l’habitude de nous prendre dans les bras. Pourtant, c’est une attention formidable pour exprimer sa gratitude, sa compassion, sa fierté. Nos parents, nos enfants, nos amis proches ont parfois besoin de ce contact physique, sans même s’en rendre compte. Brisons la glace et essayons de combler cette attente inconsciente.
Voir l’article source pour plus de références (nouvelle fenêtre)
Quelques-unes des plus belles phrases sur les effets bienfaisants d’un câlin dans la vie de tous les jours
Un câlin, un élan de tendresse, d’empathie, de réconfort… Voilà ce qui nourri et rempli le cœur de bonheur ! Nous vous proposons les plus belles citations sur les bienfaits de la tendresse au quotidien. Alors, n’attendez plus pour câliner votre entourage !! Tout le monde le dit : c’est BON pour la santé. Partagez l’or que vous avez entre vos mains !
#1 « Cherche CDI : Câlin à Durée Indéterminée ! »
#2 « Le câlin est la plus belle et intense solution pour transformer la chaleur de l’âme en énergie d’amour. »
#3 « Il n’y a pas de charme égal à la tendresse du coeur. » Jane Austin
#4 « Les câlins ont été inventés pour montrer aux personnes que tu les aimes, sans avoir à dire quoi que ce soit. »
#5 « Rien n’est petit dans l’amour. Ceux qui attendent les grandes occasions pour prouver leur tendresse ne savent pas aimer. » Laure Conan
#6 « Un câlin réjouit et réchauffe. Cela doit être pour cette raison que nous avons reçu deux bras. »
#7 « La légende dit que celui qui offre un câlin ajoute une journée de vie à celui qui le reçoit… »
#8 « La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres. » Romain Gary
#9 « Les scientifiques sont d’accord. Les câlins agissent miraculeusement sur notre bien être physique et notre équilibre affectif. Ils rendent heureux,
sèchent les larmes, donnent confiance en soi, apaisent les tensions, évitent les insomnies, ralentissent le vieillissement, facilitent les régimes. Alors
pourquoi s’en priver ? »
#10 « Fais preuve de gentillesse envers tous ceux que tu rencontres, leur combat est peut être plus dur que le tien. »
#11 « La tendresse, c’est l’amour exempt de toute convoitise, de toute possession. C’est faire le choix de l’autre pour lui donner du bon. » Jacques Salomé
#12 « Un jour quelqu’un vous serrera si fort dans ses bras que tout ce qui un jour a été détruit en vous se reconstruira. »
#13 « Plus on partage la tendresse, plus elle grandit. » Miguel de Unamuno
#14 « Les câlins, mieux que l’esperanto, parlent une langue universelle. » Kathleen Keating
#15 « L’amour, ce n’est pas faire des choses extraordinaires, héroïques, mais faire des choses ordinaires avec tendresse. » Jean Vanier
Quelques chiffres publiés sur le site des journées mondiales à l’occasion de la journée internationale des câlins
– 7 minutes de calin par jour pour se sentir heureux.
– des enfants qui grandissent plus (!) quand ils ont des parents qui s’embrassent.
– un calin géant avec 462 personnes (en 1998 à Winnipeg)