Rika Zaraï qui a beaucoup chanté pour les enfants, ne démentirait sans doute pas cette délicieuse fabulette d’Anne Sylvestre… à savourer avec le sourire bien entendu!
« Telle une abeille laborieuse, j’ai choisi et butiné les fleurs de la connaissance pour en extraire le plus beau nectar et vous l’offrir. Comme moi, vous guérirez aussi. À votre tour de transmettre ce savoir à ceux qui en ont besoin afin que chacun de nous soit un maillon utile dans la chaîne humaine. »
(Rika ZARAÏ, Ma Médecine Naturelle, Éditions CARÈRE Michel LAFFONT 1985).
Rika Zaraï, propos recueillis par Jean-Pierre et Daniel Perraud grâce à la gentillesse d’Elisa Rouillat, son attachée de presse, à Paris, le 29 octobre 2001 au domicile de Rika Zaraï entre 16 et 18 H.
En Inde, dans les ashrams, on apprend à préparer les plats avec amour. Ils
parlent de « l’énergie de l’amour » qui est absorbée par celui qui consomme ces plats.
Notre bonne santé résulte d’un mariage heureux entre notre physique et le mental. Pourtant, de nombreuses personnes ignorent que certains de leurs comportements leur abrègent la vie: ils boivent, fument, s’énervent, ils sont stressés, mangeant n’importe quoi. En fait, sans le savoir, ils font tout pour affaiblir leur système de défense. Le mental aussi peut améliorer ou détruire notre équilibre. Il faut savoir que, lorsqu’on prend pendant quelques secondes et avec tendresse, un enfant dans les bras, cela lui donne
l’équivalent de 25 mg d’un anti-dépresseur connu. On l’ignore, et c’est dommage ! En fait on oublie d’aimer. Il est indispensable de vivre chaque jour au moins quelques moments de tendresse et d’amour.
L’énergie de l’amour est celle qui construit l’individu et le monde. Il est important de dire aussi: « Je ne suis pas parfait, mais je suis content de vivre ». C’est un bon début. Mais je ne connais pas beaucoup de gens qui le disent souvent. Pourtant c’est le sésame de notre bonne sécrétion hormonale. Dieu merci, on n’a pas encore trouvé le moyen de tricher avec ce phénomène naturel. Voici un petit exemple du bon ou du mauvais usage de notre
sécrétion hormonale: un père rentre chez lui et voit sa petite fille courant vers lui et criant: « Papa, papa… ». Quand il la prend dans ses bras et qu’elle niche sa petite tête dans son cou, une quantité importante d’hormones de bien-être, les endorphines, se déversent dans son sang et renforcent son système immunitaire. En revanche, au bureau, lorsqu’il craint un licenciement, son adrénaline et d’autres hormones de stress font du mal à son système de défense et affaiblissent sa santé. Les anciens disaient: « Se faire un sang d’encre ». Mais aussi: « Quand le moral va, tout va ».
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Ma lettre ouverte à Rika Zaraï
Chère Rika,
Trois décennies après l’événement télévisuel qui m’a valu de faire connaissance avec le premier de vos livres, ce ne sera donc pas le standard sulfureux du Jeu de la Vérité qui me fera office de canal pour m’adresser à vous. À l’époque où a eu lieu cette émission dans laquelle, il m’importe beaucoup que vous le sachiez, je vous avais trouvée on ne peut plus belle au sens le plus profond du mot, ma fille était à quelques semaines de voir le jour. Presque chaque fois que je racontais à quelqu’un que je lui destinais le prénom de Mélissa, on me ressortait imparablement tous les clichés liés à ce prénom dans la culture populaire du moment. J’étais alors, il faut bien le dire, à des années lumière d’imaginer qu’un jour, je ferais moi aussi du bien-être le but de ma vie, et que je vous dédierais le présent site, allant jusqu’à passer par la page que voici pour vous faire parvenir mon message avec seulement l’espoir fou que vous prendrez connaissance de cet écrit, au besoin parce que quelqu’un passant par ici m’aura fait la gentillesse de vous le transmettre. Lors de ce Jeu de la Vérité, j’avais déjà remarqué avec quel respect, quelle déférence même, vous évoquiez Raymond Dextreit que vous considériez alors comme un maître à penser ou même un père spirituel. Si j’avais eu l’honneur de vous avoir parmi mes proches alors que j’attendais Mélissa, non seulement je sais que vous ne m’auriez pas gratifiée des lieux communs en question, mais encore, j’imagine parfaitement la scène dans laquelle vous m’auriez expliqué avec la passion qui vous caractérise, l’origine de ce prénom. Vous ne m’auriez peut-être pas cité Ronsard et sa blanche mélissette, mais quelle n’aurait pas été ma fierté d’avoir en votre personne un maître, pour ne pas dire un Guru au noble sens d’enseignant dans lequel ce mot est employé en Inde, qui, en grande connaisseuse des plantes et de leurs nombreuses vertus, m’eût instruite des multiples bienfaits de la mélisse…
La séquence vidéo qui va suivre, un peu plus tardive, vous montre avec une détermination intacte défendant le propos de votre deuxième ouvrage. Vous y manifestez la même droiture, la même élégance, la même maîtrise du sujet aussi bien dans le ton de vos propos que dans leur contenu qui témoigne de votre dévouement et même, j’ose le dire, de votre amour des autres.
– devant ceux qui ont cru intelligent de vous railler pendant des années pour se sentir obligés, tant les faits sont têtus et qu’ils aient ou non le courage de vous citer comme référence d’ailleurs, de reconnaître aujourd’hui le bien-fondé de vos recommandations dont le seul « défaut », si je puis ainsi dire les choses, était de parvenir aux oreilles du grand public par un chemin considéré comme non autorisé et surtout en avance sur leur temps;
– devant ceux qui, achetant vos livres par millions, ne s’y sont pas trompés et vous sont restés fidèles parce que vous les avez aidés à vivre d’une manière ou d’une autre;
– devant enfin ceux qui, trop jeunes peut-être pour vous avoir lue ou entendue au cours de ces années-là, découvriront votre travail ici même,
chère Rika, je vous embrasse.